autostéréogramme

je ne vois qu’au lever du jour

quand toi tu lis le quotidien
avec cet air à toi d’entendre
bouillir chaque nouvelle
odeur de café dans le bruit
blanc de nos rumeurs givrées
à la fenêtre de la cuisine

mais je ne te perdrai pas de vue

tu es un signe un autostéréogramme
il faut regarder loin derrière toi – les yeux
ancrés à l’horizon pour que tu paraisses
constellation pour que tu danses sur l’abat-jour
virant au son cassé de ma boîte à musique
(la mélodie daterait selon toi de 1922)

non je ne te perdrai pas de vue




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