boues et bouées du déluge

Sous le ciel à l’huile vieillie (et turnérien) d’un monde réduit au brun, aux flaques, la vie reniflait lentement son cours. Animaux jusque dans le poil de nos blessures, nous rôdions invisibles. Qui osera nous avoir vus, garrots et reins rougis de boursoufflures, flairer sans faim le limon blond – sels et dépôts – d’un âge qui aurait dû ? Nous tâchions de naître en suçotant la petite (et pré)histoire de nos pigments. En avalant la pénitence à quatre pattes. Sans honte de bousculer, quitte à crever à cause du dur au bout de nos cornes, une puanteur, un grognement familiers. N’est-ce pas encore ainsi qu’on fend et fait sécher (focalisons essence et capital) tant de hordes de bois qui dorment en rêvant à nous ? Mais en ces temps nus là, la dépense de nos forces, volutes et tourbillons de muscles, éclaboussait les champs (mi-vectoriels, mi-vertes prairies) sans trop savoir appartenir (rien n' à-part -tient non plus en mes jeux de pistes ne menant nulle part). Bien sûr quelqu’un (comme...